Sainte Catherine et les Catherinettes

Vous connaissez des jeunes femmes de plus de 25 ans qui n’ont pas encore trouvé chaussures à leur pied ?

Alors, pensez à leur souhaiter une joyeuse fête des catherinettes !

Selon la tradition, ces demoiselles encore célibataires doivent porter un chapeau vert et jaune le 25 novembre… Ainsi, elles seront facilement repérables par les beaux jeunes hommes en quête de la femme de leur vie!

Depuis le XVIème siècle, cette fête est célébrée en l’honneur des jeunes filles de 25 ans encore célibataires. À cette époque, on organisait une grande fête où les « filles à marier » ou « vieilles filles » se réunissaient pour rencontrer un homme à épouser. Les catherinettes devaient porter un grand chapeau vert et jaune, décoré avec toutes sortes de choses.

Les prières des demoiselles :

Avant 25 ans : “”Donnez-moi, Seigneur, un mari de bon lieu ! Qu’il soit doux, opulent, libéral et agréable !” (Lord, give me a well-situated husband. Let him be gentle, rich, generous, and pleasant!”)

Après 25 ans : “Seigneur, un qui soit supportable, ou qui, parmi le monde, au moins puisse passer !(Lord, one who’s bearable, or who can at least pass as bearable in the world!”) 

Près de 30 ans : “Un tel qu’il te plaira Seigneur, je m’en contente!” (Send whatever you want, Lord; I’ll take it!”).

MAIS…..

La fête des Catherinettes est une coutume aujourd’hui datée et jugée sexiste.

Entre stigmatisation de genre, hétérocentrisme, références inappropriées à la vie conjugale auprès  et pression voire humiliation sur les célibataires, la Sainte-Catherine a de quoi mettre mal à l’aise.

Mais au-delà de l’aspect sexiste, les chiffres montrent que cette tradition est largement obsolète.

Il y a 50 ans, les femmes se mariaient généralement pour la première fois un peu avant leurs 23 ans. Aujourd’hui, l’âge moyen du premier mariage a largement dépassé la trentaine.

Aujourd’hui, 9 femmes sur 10 sont des Catherinettes.

Les Catherinettes est une tradition qui se meurt.

A long, saintly history

Catherine of Alexandria – or Catherine of the Wheel – is a Christian saint who was martyred in the fourth century AD by the Roman emperor Maxentius.

Catherine went to Maxentius to rebuke him for his cruelty towards Alexandrian Christians and persuade him that paganism was wrong.

Maxentius threw Catherine into prison, tortured her and condemned her to death by torture on a spiked braking wheel.

When the time came for her execution, Catherine’s touch miraculously shattered the breaking wheel and the spikes flew off in all directions. It is from this event that we derive the symbol of the Catherine Wheel.

Catherine was venerated as the patron saint of unmarried women and later of hat-makers.

A dying tradition?

The Catherinette tradition began to fade into the 1970s, although its place in the world of fashion proved more durable.

In 1998, Bordeaux milliner Alain-Pierre Ary launched a collection of luxury Catherinette hats, some of which were priced at 3,500 francs (around €530).

However, the custom is often viewed disapprovingly by young women today, who see it as a relic of historic gender stereotypes painting women as mere adjuncts of men. The feminist cause has long fought to dismantle the perception that a woman’s life is only complete once she becomes a wife and mother.