Fleurs synthétiques interdites

Depuis le début de l’année 2024, la mairie de Malzéville en France a décidé d’interdire les fleurs synthétiques au cimetière. Même s’il n’y a pas de verbalisation, le maire Bertrand Kling constate qu’il y en a de moins en moins.

« Tenez, regardez par terre, ici, c’est typiquement ce contre quoi nous nous battons. » À peine arrivé au cimetière de Malzéville avant ce week-end de la Toussaint, à l’entrée de la première allée, Bertrand Kling, le maire, ramasse au pied d’une tombe un petit morceau de feuille verte, en Tergal, qui a atterri là porté par vent.

Depuis le début de l’année 2024, sa ville de 8 400 habitants a purement et simplement interdit les fleurs artificielles dans son cimetière. C’est l’une des toutes premières en France à se lancer.

« Ici, nous sommes sur les coteaux, tout s’écoule. Ce petit morceau semblable à du tissu, puisque nous sommes en hauteur, risquait de terminer dans la rivière » soutient Bertrand Kling. « Ces fleurs synthétiques sont un fléau, ajoute-t-il. On les dépose par facilité, pour pallier la rareté des visites au cimetière. Mais, souvent, elles restent des années et se détériorent. Pendant les tontes, les résidus se dispersent, il y a des microparticules de plastique partout. Nous souhaitons, à notre niveau, agir pour préserver la planète et nous devons changer nos habitudes du quotidien. »

Article from Le Parisien