sadfrog le 10 janvier 2023
Tous les jours, dans le courrier des lecteurs des journaux, on parle du problème des accidents de la route, et on offre des conseils pour diminuer les risques.
On râle contre la condition des routes, les nids de poule, le rôle des limites de vitesse, et l’irresponsabilité des personnes qui circulent en téléphonant, en textant, en mangeant, sous l’influence des drogues et de l’alcool, sans ceinture de sécurité, sans permis, ou dans une voiture en mauvais état etcetera. On mentionne aussi le coût d’un permis de conduire, qui reste prohibitif pour beaucoup.
Figurez-vous que, janvier 2023 est justement le centième anniversaire du terme « permis de conduire » en France. Ce terme est apparu dans le décret « Code de la route » le 31 décembre 1922.
Avant cette date, les personnes qui pilotaient une automobile devaient obligatoirement être titulaire d’un « certificat de capacité ». En 1899, la France était le premier pays européen à passer un décret disant que « nul ne pourra conduire une automobile sans un certificat de capacité délivré par le préfet du département de sa résidence sur l’avis favorable du service des mines. »
Je n’ai jamais compris pourquoi, et je ne comprends toujours pas, pourquoi c’est le Service des mines qui s’occupe des permis. Il faut davantage de recherche, je pense.
PS: Reponse à la question: Pourquoi est-ce que le Service des Mines était responsable de la sécurité des voitures et les personnes au volant ?
Les mines de charbon étaient à la base de la sécurité pour tout ce qui roulait. Tout naturellement, les chemins de fer qui utilisent des techniques similaires sont rentrés dans la même catégorie au vingtième siècle. Et dès le début du vingt-et-unième siècle les voitures et les motos les ont suivi.