sadfrog le 15 juillet 2024
À la radio ce matin, le journaliste sportif a parlé de l’origine de la classification des cols du Tour de France. Il a dit qu’on a utilisé la puissance de la 2CV, cette célèbre petite voiture française, pour définir les catégories des cols. Si la 2CV pouvait monter en quatrième vitesse, le col était classé en catégorie 4, en troisième vitesse, en 3, etc. Et si la voiture n’arrivait pas à gravir la pente, elle était considérée hors catégorie.”
Malheureusement, cette histoire n’est qu’une légende urbaine.
En réalité, pour classer les ascensions, on s’appuie sur plusieurs critères, notamment la longueur de l’ascension, le dénivelé entre le bas de la montée et le sommet, ainsi que la raideur de la pente.
Au final, c’est grâce à un calcul, qui multiplie la distance du col par le carré du pourcentage moyen de la pente, qu’on détermine la catégorie dans laquelle est classifiée une étape de montage.
No, the power of the famous French 2CV, was not used to classify the level of difficulty of the mountain section climbs of the Tour de France. The car being able to go up in 4th gear did not make the incline a level 4, or 3rd gear a level 3 etcetera. It’s a lovely story but just an urban legend.
A mathematical calculation is used with the levels of difficulty measured as a function of their steepness, length, location within the stage (near the start or end), and location in the overall race (early in the race or toward the end).