Grâce au pouce de ma main gauche, j’ai fait la connaissance d’un certain Fritz de Quervain, chirurgien suisse, mort en 1940.

Ce matin, j’ai mentionné que mon pouce me faisait mal et j’ai décrit les « symptômes ».  Immédiatement, une étudiante bien versée dans des termes médicaux, m’a annoncé que je souffrais probablement de la tendinite de De Quervain.

Je n’avais jamais entendu parler ni de ce monsieur ni de cette maladie. Il a donné son nom à l’inflammation de la gaine qui entoure deux tendons contrôlant le mouvement du pouce.

Mais Monsieur Google me dit aussi que Fritz de Quervain est reconnu comme un des grands spécialistes des maladies de la thyroïde et qu’on lui doit l’utilisation du sel de table iodé dans la prévention du goitre.

Sa famille est de souche bretonne (la terre de Kerven en breton) et un des aïeux protestant a émigré à Vevey en Suisse au dix-septième siècle.

Si je dois avoir une maladie, je suis ravie qu’elle ait un nom français.