sadfrog le 29 janvier 2024
Aujourd’hui, j’ai vu sur le grand écran, la personnification des gènes qui sont absents de mon ADN mais présents chez d’autres membres de ma famille, c’est-à-dire une fascination pour la vitesse et les moteurs, liée à une compétitivité, et à une ténacité sans limites dans le monde du motorsport.
Je suis allée voir le film « Ferrari » au Cinéma Luxe. J’y suis allée tout simplement pour essayer de mieux comprendre cette fascination. Je suis sortie avec la conviction que, quelle que soient leur nationalité, les pilotes de voitures et de motos sont tous de la même trempe. Ils sont nés comme ça. Moi absolument pas.
Le film m’a agréablement surprise. Comme son nom indique, il s’agit de l’histoire d’Enzo Ferrari, le créateur et fondateur de Ferrari, la célèbre marque de voitures sportives italiennes, et plus particulièrement des crises auxquelles il a dû faire face au cours de l’été 1957.
J’ai eu, néanmoins, un moment de nostalgie. Les voitures étaient du même type que celles que je regardais sur le circuit d’Ardmore (NZ) au début des années 60, pilotées par Stirling Moss, Jack Brabham, Bruce McLaren et compagnie. Je ne me rappelle pas s’il y avait des Ferrari parmi elles, mais je pouvais presque sentir l’odeur de l’essence dans les stands. J’étais là avec ma famille. Mon père faisait les courses de moto qui alternaient, sur le circuit, avec les courses de voitures.