Hier, j’avais mon rendez-vous mensuel avec le National Theatre Live.  À l’écran j’ai vu la production d’Othello, mise en scène par Clint Dyer, le premier metteur en scène noir à s’attaquer à cette tragédie célèbre de William Shakespeare.

À l’école, il me semblait que l’histoire était une histoire d’hommes, que les femmes n’étaient que de faibles accessoires, et que tout tournait autour de la jalousie et des manipulations d’Iago.

Ces éléments étaient bien présents hier, mais la production visait également le racisme endémique qui entourait Othello.  Dans mon lycée de jeunes filles, bizarrement, on ne parlait pas non plus de l’esprit d’indépendance de Desdémone ni du problème de la violence conjugale. Ces questions et l’interprétation des acteurs ont créé presqu’une nouvelle pièce.

J’étais vraiment contente de ne pas l’avoir ratée.
En sortant, j’ai regardé l’affiche. Elle aussi reflète bien ce changement de perspective.